Bétonner les Vaîtes pour réduire les trajets domicile-travail : pipeau de bobos !
Construire des logements aux Vaîtes pour limiter les déplacements entre le domicile et le lieu de travail : réalité ou pipeau de bobos ?
Eric ALAUZET et maintenant certains membres de l'entourage d'Anne VIGNOT évoquent la nécessité de construire des logements aux Vaîtes pour mettre fin aux déplacements de ces familles qui ont dû s'expatrier en dehors de Besançon et doivent réaliser des déplacements quotidiens pour rejoindre le lieu de leur activité professionnelle. Est-ce une réalité ou un pipeau de bobos pour faire gober la nécessité de bétonner ?
L'industrialisation a conduit, au 19ème et 20ème siècle, certains patrons à développer des cités ouvrières autours de l'usine. L'histoire est un éternel recommencement, mais les écologistes ont-ils conscience de ce qu'ils prônent en défendant cette idée ?
Passons cette remarque, même si nous nous faisons pas d'illusions sur la piètre qualité des écoquartiers-green-washing réalisés par les promoteurs.
Ainsi en construisant aux Vaîtes, 2 000 logements (projet FOUSSERET-ALAUZET), puis 1 150 logements (projet FOUSSERET-BODIN) et maintenant combien de logements, nos grands penseurs vont-ils diminuer les trajets domicile-travail ?
Et les bobos qui vont habiter le futur écoquartier-green-wasching des Vaîtes, où vont-ils aller travailler ?
En Bourgogne-Franche-comté, dans le top100 des plus gros employeurs privés, il faut descendre à la 32ème place pour trouver la 1ère usine implantée à Besançon.
Est-elle à côté des Vaîtes ? Non à Planoise ! C'est Amphénol FCI.
Top 100 des usines dans la region Bourgogne-Franche-Comté - Industrie Explorer (usinenouvelle.com)
Diantre, nous avons oublié que Besançon n'est plus une ville industrielle. Avec des Maires qui n'ont pas d'autre croyance qu'il faut construire des logements pour attirer les habitants, Besançon a perdu année après année des emplois industriels pour devenir une ville d'emploi tertiaire. Tout en sachant que maintenant, Dijon se charge d'attirer les emplois publics...
Le 1er employeur à Besançon est le CHU (5 900 emplois), également à Planoise. Viennent ensuite la Mairie (2 430 emplois au centre -ville mais aussi aux ateliers municipaux à St Ferjeux), les collèges et lycées et l'université.
Les emplois ne sont pas au centre-ville, les commerces qui y survivent ont bien du mérite face à l'attractivité des zones commerciales.
Ainsi la prétention de réduire les déplacements domicile-travail en bétonnant les Vaîtes ne tient pas. Cette affirmation est un pipeau et un faux nez pour justifier l'artificialisation de terres.
Cette affirmation pourrait être fondée s'il s'agissait de construire à Planoise (c'est déjà fait) ou dans les villages à proximité de Planoise. C'est précisément ce que honnissent les pipeauteurs qui agitent ce faux argument.