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Publié par Association les Vaîtes

Bernard PAYOT a écrit dans l'Est Républicain du 28/11/2007, un article dans la chronique "le fait du jour". Cette est destinée à exprimer avec un certain humour, un trait d'humeur de la rédaction.
Voici la réponse que j'ai adressée à Bernard  PAYOT à la suite de son article auquel je voulais apporter les précisions suivantes. 
Le Président de l'Association Chaprais-Rotonde m'a également soufflé que "la ZAC des Batignolles dans le XVII est située en périphérie de Paris, le long des voies ferrées et la hauteur des immeubles n'est pas susceptible de gêner des voisins...."
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Bonsoir,

Je voudrais vous dire que j’ai beaucoup apprécié votre article qui m’a beaucoup fait sourire par le ton allègre et pétillant de votre écriture.

Comparaison n’est pas raison, vous le savez bien !

Besançon n’est pas Paris… Les problèmes de logements entre nos 2 villes sont bien différents.

Dans les années 60/70, BESANCON était la 2ème  ville de France, après GRENOBLE pour le développement et l’activité économique. Mais aujourd’hui les problèmes de Besançon ne sont plus ceux d’une grande ville de France.  Alors Paris… Paris c’est un autre univers !

Paris concentre et attire une population toujours plus nombreuse.  La population  de Besançon ne cesse de baisser depuis 30 ans puisqu'étant passée,  selon l'INSEE,  de 120 315 en 1975 à 115 400 en  2005.  Et de ce fait, les problèmes de logements sont réels à Paris, alors que la Ville de Besançon construit essentiellement pour régler ses problèmes de fiscalité locale…

Plus grave, la Loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) a été écrite en grande partie pour répondre à la situation dramatique du logement dans la région parisienne.

Par exemple la règle sur le quota des 20% de logements sociaux dans les villes. A ce titre Besançon dépasse les préconisations de la Loi avec…26.5% de logements sociaux alors que les logements sociaux sont quasiment absents du reste de l’agglomération bisontine…

Autre exemple, la loi Borloo (article 4 III 2° ajoutant un alinéa d à l'article 123-2 du code de l'urbanisme) autorise les maires à transférer sur le secteur privé la charge de construction du logement social. Le texte de cet article : "délimiter des secteurs" ne semble pas avoir été écrit pour que cette délimitation soit généralisée à la quasi-totalité d’un territoire communal (sauf quelques quartiers étonnamment privilégiés). C’est pourtant le cas à Besançon.

Un architecte de la qualité de François GRETHER conçoit des réalisations en fonction du contexte et à ce titre, vous avez raison ; il sait prendre de la hauteur ! Si une densité importante est nécessaire à Paris, elle est totalement superflue à Besançon. Jusqu’à preuve du contraire, l’attractivité de Besançon ne réside pas dans son pouvoir économique mais dans sa qualité de vie et son environnement.

Cordialement

Eric DACLIN.

Porte parole de l’association Les Vaîtes.

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Archives - Article paru dans l'Est Républicain en page / BESANÇON

Hauteur

Face à un problème, chacun voit toujours midi à sa porte. Mais, il n'est jamais inutile de lever les yeux pour regarder autour de soi.
Dans son édition du 24 novembre, «Le Monde» fait ainsi état du projet des Batignolles à Paris.
Sur une friche SNCF de 40 hectares, une ZAC est en train de voir le jour pour «accueillir», à partir de 2010, un programme comprenant des bureaux, trois écoles, deux crèches et 3.500 logements sociaux et privés.
Pour Bertrand Delanoë, l
'ambition n'est pas mince. Pour lui, il s'agit tout simplement de créer un nouvel «éco-quartier», véritable vitrine de sa future politique de la ville.
Du côté des Vaîtes, la formule devrait rappeler un petit air de déjà entendu. Mais, que les habitants se le tiennent pour dit. Ce n'est pas tout à fait le fruit du hasard.
L'architecte des Batignolles, en effet, n'est autre qu'un certain François Grether...
Pour lui, pourtant, les débats parisiens n'ont rien à voir avec les joutes bisontines. Dans le 17e, la lutte politique est féroce. Et, au nom de l'urgence du logement social, le PCF va même jusqu'à demander des immeubles de 50 m au lieu des 37 autorisés.
Vu sous cet angle, on comprend mieux pourquoi, face à l'ardeur des amis d'Éric
Daclin, l'urbaniste des Vaîtes a une telle facilité à prendre de la hauteur.

Bernard PAYOT

© L'Est Républicain - 28.11.2007

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