Rencontre avec MM LOYAT et GRETHER
Nous avions demandé à rencontrer M GRETHER. Le jour était fixé au lundi 8 décembre.
Les maraîchers-horticulteurs souhaitaient également le rencontrer, nous étions convenus que la rencontre avec les horticulteurs se déroule en premier.
Les maraîchers-horticulteurs ont en effet un besoin urgent que des points importants soient réglés. Le projet d'aménagement du quartier touche leur outil de travail.
Guy MOUROT et (bien sûr) Chantal JOBARD assistaient à cette première réunion qui a duré plus longtemps que prévu, parce que les points à éclaircir étaient nombreux et complexes.
Quels maraîchers-horticulteurs souhaitent rester, lesquels pourront rester sur leur emplacements actuels, seront-ils modifiés ?
Quels horticulteurs devront déménager sur un autre terrain, où, comment ?
Tels étaient les points abordés, sans qu’au final, rien ne soit défini en ce qui concerne le déplacement de leurs entreprises.
Assistaient également à cette réunion MM Olivier GOVIGNAUX et Thomas BION.
MM LOYAT et GRETHER ont bien pris note du souhait d'un plus grand nombre de maraîchers ou horticulteurs qu'ils le pensaient, de rester ou de transmettre leur exploitation.
Ils ont également compris des éléments importants liés à cette activité.
La part de la vente directe implique que les emplacements favorisent cette vente directe. Qu'ils soient attractifs et à proximité des voies de passage.
L'horticulteur réclame moins d'espace que le maraîchage, ainsi par exemple, on peut produire des cultures de printemps (ex : géraniums, plantes à massifs etc…) et productions d’automne (chrysanthèmes etc…) sur des surfaces plus réduites que celles nécessaires à la culture de salades.
MM LOYAT et GRETHER nous ont encore une fois confirmés que les grands traits actuels du quartier seront conservés :
- la colline des Vaîtes, sa forêt, ses prairies sèches.
- les jardins familiaux : les jardins associatifs seront conservés. Certains jardins devront être déplacés, mais ils ont précisé que le quartier gardera cette composante de petits potagers familiaux. Ils seront principalement situés le long de la noue (fosse à créer pour un ruisseau à faire couler au milieu du quartier, du nord vers le centre ville).
M GRETHER souhaite tout d'abord "donner plus de consistance à la partie bâtie" face aux bâtiments hauts côté de la rue de Charigney et de l'avenue de la Vaîtes (du côté droit en descendant), réaliser l'éco-quartier, mais garder la composante verte des Vaîtes.
La hauteur des bâtiments devrait être au maximum de R+3 + 2 niveaux d'attiques (niveaux en retrait) soit R+5, le long de la rue de Charigney. Nous trouvons que c’est haut, mais ces niveaux iraient de moins en moins hauts en s'éloignant.
Nous avons également évoqué les formes architecturales. Force est de constater que les exemples que nous avons montré de l’architecture du Plessis Robinson ont retenu l’attention de la mairie.
Nous avons également évoqué le TCSP dont le tracé sera précisé le 18 décembre aux élus de la CAGB, puisque l'appel à projet sera présenté.
On reste sur les 3 tracés évoqués par JLF lors de la réunion du 27 oct. Ce soir là, nous avions d'ailleurs ressenti que les 2 options de tracés par Palente semblaient avoir la préférence de JLF.
Nous avons évoqué le périmètre de la zone qui a évolué dans le bon sens, par une réduction de la zone de construction. Nous avons posé des questions précises sur le sort encore incertain de certaines maisons. Nous avons obtenu des réponses que nous avons transmises aux intéressés. Par décence, vis à vis de ces personnes, nous n'évoquerons pas leur situation personnelle ici.
Nous avons évoqué la question de la densité dans l'éco quartier et nous avons insisté en demandant qu'une fourchette de prix soient annoncée pour rassurer les habitants qui sont marqués par le prix de 3.81€/m2 initialement annoncé, même si la mairie à maintes fois répété que ce ne serait pas le prix qui sera payé.
M LOYAT nous a laissé entendre que le prix des terrains achetés sur le périmètre de la Zac serait uniforme, de façon à ce que celui dont le terrain sera utilisé pour un équipement public ne soit pas lésé par rapport à celui dont le terrain sera construit. En effet, le terrain destiné à un équipement public servira aussi, comme un équipement essentiel aux personnes qui auront construit.
Nous avons également demandé à ce que certaines images du projet nous soient transmises afin que nous puissions vous passer une information plus nette que les photos en notre possession.
Nous souhaitons ajouter que ces 2 réunions (maraîchers-horticulteurs et association) se sont déroulées dans un excellent climat de dialogue et d’échanges dans la plus grande sérénité. Nous souhaitons également pouvoir revoir M GRETHER qui a du partir peu après le début de la 2eme réunion, tenu par un impératif d’horaire de train.