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Publié par Association les Vaîtes



Après avoir dénoncé un article publié dimanche dans l'Est Républicain, nous nous permettons de publier cet article de Christophe DOLLET, que vous avez pu lire lundi 9 février 2009 dans "Le fait du jour".
Pourquoi ? parce que Christophe DOLLET est bien connu des habitants des Vaîtes pour ses écrits et parce que cet article au contraire de celui de dimanche nous a semblé intéressant et très bien rédigé.
Nous publions aussi cet article parce que M DOLLET semble dénoncer en conclusion la qualité architecturale et de construction de certains projets qui ont pu être construits notamment à Besançon, sous l'impulsion des lois de Robien et Borloo.

Cet article fait référence au fait que Besançon risque d'être exclue du dispositif fiscal très avantageux "
Loi Scellier" qui remplacera les lois de Robien et Borloo. 


titre : "De Robien"

« Je regrette qu'une liste de travail ait tétanisé un grand nombre de professionnels qui l'ont crue définitive. » La phrase est de Christine Boutin, ministre du logement, évoquant mercredi dernier le nouveau dispositif qui remplacera le système de défiscalisation « De Robien ».
On le sait, sur « cette liste de travail », Besançon déclassée de zone B2 et C, est exclue du dispositif. Voilà qui en effet a semé l'émoi chez les professionnels de la promotion immobilière, qui ont aussitôt saisi les élus locaux et nationaux.
Jean-Louis Fousseret doit aujourd'hui même réunir les professionnels touchés : promoteurs, constructeurs, entreprises de TP, notaires, géomètres, banquiers, etc, pour rédiger un courrier commun destiné à alerter le gouvernement.
Jacques Grosperrin assure lui avoir déjà engagé une démarche similaire, mais surtout précise que « rien n'a été décidé à ce sujet pour le moment. » Il estime donc que la réaction du maire est « complètement inappropriée. » Chacun est dans son rôle : le député UMP défend son gouvernement, le maire PS le pourfend.
Mais à la fin, tous deux semblent d'accord pour conserver à Besançon le bénéfice du système fiscal très incitatif, mais qui a aussi conduit à des dérives à la limite de l'arnaque. Faut-il rappeler les programmes « De Robien » qui se sont soldés par des placements très aléatoires ? Faut-il rappeler à quelle qualité architecturale et de construction ces dispositifs conduisent ?
Pas sûr que Besançon ait tout à gagner dans l'histoire.
Christophe DOLLET
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