Besançon ne sera déclassée...
Le mensuel "la presse bisontine" l'annonce dans son numéro d'avril : "Besançon ne sera pas déclassé".
Nous avons publié un article le 25 janvier, afin de faire part de notre inquiétude.
Besançon devait être exclue de la Loi SCELLIER.
Nous avons décrit ce dispositif fiscal très intéressant, encore plus intéressant que les Lois Borloo et De Robien.
Exclure Besançon des avantages de la Loi SCELLIER, cela aurait signifié, mettre à mal le marché de l'immobilier locatif et par conséquent le marché de l'immobilier tout entier à Besançon.
L'Etat met des avantages fiscaux considérables à travers la loi SCELLIER, afin d'encourager l'investissement locatif. Il est clair que la situation de Besançon où la part de logements locatifs est déjà déséquilibrée, trop importante, plaidait en faveur de l'exclusion de Besançon. A Besançon 65% des logements sont occupés en locatif, 54% à Dijon ou Dole.
L'Etat, gardien de ses deniers, ne va pas les dépenser à travers de coûteux avantages fiscaux pour accroître un déséquilibre.
C'est tout le lobby politique et économique local qui s'est activé et a réussi à obtenir le maintien de Besançon en zone B2.
La sagesse voudrait que la Mairie encourage l'accession à la propriété, à travers une politique active. Ceci afin de rattraper les déséquilibres.
Vous connaissez les conséquences, les troubles divers au civisme, à l'ordre public et à la sécurité qu'engendrent de tels déséquilibres (exemple les villes nouvelles et les ZUP).
Au delà de ces conséquences, il est certain que Besançon ne sera pas repêché une seconde fois, si les déséquilibres sont accrus par la politique locale actuelle qui ne favorise pas l'accession à la propriété en privilégiant le logement social.