2 ASSOCIATIONS : AU DIAPASON SANS JOUER DE CONCERT !
Bernard PAYOT a rédigé, avec sa plume fluide et précise, un article dans l'Est Républicain du 22 décembre. L'article est intitulé "Les Montboucons au diapason des Vaîtes".
Ainsi le quartier des Montboucons exprime les mêmes craintes que le quartier des Vaîtes.
L'Est Républicain nous précise qu' "alors que 62 ha étaient jusqu'alors classés en zone urbaine à faible densité (UDc), le projet prévoit d'en "rebasculer" 29 ha en zone urbaine "mixte". Une modification qui, pour les représentants de l'association, va inévitablement se traduire par une véritable "cacophonie urbanistique". "
Mêmes causes, mêmes réactions ! Tollé dans le quartier, réflexions sur l'urbanisme, pétitions voire manifestations relayées par la presse écrite, radio et TV.
Pourtant la situation du quartier des Vaîtes a peu de points communs avec celle des Montboucons.
Les Vaîtes sont situés en lisière urbaine. Notre quartier-village est un îlot de verdure de la ville, au même titre que le sont les collines.
Aux Montboucons Le quartier d'habitat est le versant sud de la colline dont la ligne de crête est la limite du territoire communal de Besançon. C'est en fait un nouveau village périurbain entièrement créé par l'urbanisme municipal avec le Plan d'Occupation des Sols au milieu des années 70. Les Montboucons sont situés en limite communale. Les Montboucons sont éloignés du centre ville et constituent la limite des constructions de Besançon vis à vis des villages alentours. Ce quartier est un balcon ensoleillé (bien exposé) où est déjà construite une zone pavillonnaire agréable. L'espace constructible selon l'actuelle règlementation occupe les 3/4 de la surface disponible.
Il faut à ce titre noter que la volonté de la municipalité est constante, qu'on se situe près du centre ville ou à la limite des villages alentour ; c'est de construire des quartiers denses.
Et on le voit, qu'on se situe à 1 500 m du centre ville dans une zone essentiellement de jardins ou qu'on se situe à la limite des villages alentour ; la recette est la même : DENSIFICATION.
Une réponse unique en somme, plutôt qu'une réflexion adaptée sur l'âme et l'essence même des quartiers. Dès lors cette réponse unique perd beaucoup de sa pertinence...et peut-être assimilée à de la pensée...unique.
Nous avons la faiblesse de penser qu'une des motivations de la Mairie de densifier est d'empêcher la fuite des habitants en direction des villages alentours ; de les retenir notamment pour des raisons fiscales.
Il faut en effet savoir que la taxe professionnelle est dite "unique" et répartie sur la Communauté d'agglomération du Grand Besançon (CAGB). Les entreprises n'alimentent donc pas le budget municipal. En revanche la Taxe d'habitation et la Taxe foncière communale rentrent dans les caisses de la ville de Besançon. Cette explication constitue un moteur puissant qui milite pour la densification. Pour les Verts, la densification serait une solution pour éviter les gaspillages d'énergie liés aux transports automobiles.
Du côté des Vaîtes et des Montboucons, les 2 associations sont différentes et en tout état de cause, disons-le tout net, il n'y a aucune conspiration contre la Mairie. Comme Bernard PAYOT l'a très bien ressenti et écrit dans l'Est Républicain, c'est d'ailleurs ce qui nous fait écrire que les associations des Montboucons et des Vaîtes sont au diapason (sur une même note), mais ne jouent pas de concert. Nos contacts sont en effet très limités, nos actions sont indépendantes l'une de l'autre, même si finalement nous avons une communauté d'idéal et de vision de la qualité de vie (la qualité de vivre) déterminée par l'urbanisme.
Le point essentiel qui unit nos 2 associations est que nous demandons à
L'urbanisme est une matière qui est habituellement ressentie rébarbative par la population qui s'en méfie ;
Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d'année !